Hurricanes : La tempête parisienne
Comme un ouragan, le club des Hurricanes de Paris a traversé le paysage du football américain francilien de façon courte mais intense pour y laisser une trace indélébile : celle d’une équipe singulière qui n’aura connu que le haut niveau.
Les histoires les plus courtes sont les meilleures. C’est ainsi que l’on pourrait résumer les six années qu’aura duré l’aventure des Hurricanes. Tout débute en 1982 pour le club parisien, en plein milieu des révisions du baccalauréat de ses créateurs. Les Hurricanes lancent leur parcours en division 2 dès la saison qui suit, en 1983. L’équipe emporte tout sur son passage et accède à l’élite un an et demi seulement après sa création. Malheureusement, la première tentative n’est pas la bonne. Retombé à l’échelon inférieur pour la saison 1985, le club prouve que sa place n’est pas ici et remonte immédiatement. Le vent en poupe, les Hurricanes resteront alors trois saisons au plus haut niveau national, régularité au plus haut niveau dont peu d’équipes peuvent se targuer, avant la disparition du club en 1988.
Casser les codes pour exister
Dans les années 1980, le paysage du football américain français était principalement concentré sur Paris et sa banlieue proche. Se démarquer, pour exister et s’imposer, apparaissait alors comme un passage obligatoire de chaque nouveau club francilien. Les Hurricanes l’ont parfaitement compris. À l’initiative de joueurs travaillant dans la communication et la mode, le club choisit des tenues rouges et jaunes facilement identifiables. Le logo apposé représente un avion de chasse et un ouragan (d’où le nom Hurricanes) symboles de liberté et incarnation d’une volonté de bousculer les forces en présence. Et si l’aventure fut éphémère, un vent de fraîcheur aura accompagné le passage des Hurricanes de Paris.