Sphinx : Les gardiens de l’histoire
Quel club, originaire de banlieue parisienne et aux accents égyptiens, est né fin des années 80 sur les vestiges des Cherokees d’Antony et vit encore aujourd’hui dans les gênes des Mousquetaires de Châtenay-Malabry? La réponse à cette énigme se trouve dans ces quelques lignes…
“Nous ne vivons pas seulement à notre époque. Nous portons toute notre histoire avec nous”. Comme pour le peuple Egyptien, dont le surnom des Sphinx tire ses origines, le poids de l’histoire est immense pour l’institution née dans les Hauts-de-Seine. C’est en 1988 que Jean-Michel Colas donne une seconde vie à ce qu’il reste des Cherokees. Il déménage le club d’Antony au Plessis-Robinson avec quelques modifications majeures. Le surnom et l’identité visuelle de l’équipe changent. Les Sphinx sont nés et joueront avec les couleurs de l’emblématique franchise NFL des Pittsburgh Steelers. L’heure est maintenant aux actes avec un seul objectif: écrire sa légende.
Traverser les âges
Les débuts sont réussis. Le club accède aux phases finales dès sa première saison. Et la suite est tout aussi lumineuse. Pourtant, comment gagner le titre reste une énigme pour les Sphinx. L’équipe du Plessis-Robinson absorbe alors les Jets de Paris en 1992 pour renforcer son effectif puis fusionne avec les Castors un an plus tard. Le succès est immédiat. La fusion Castors-Sphinx accède au graal lors de la saison 1994. Les champions de France franchissent les frontières et participent à la Coupe d’Europe. Le club est à son apogée. Pour affirmer la nouvelle identité commune de la fusion, l’équipe prend le surnom de Mousquetaires. Désormais, ce sera un pour tous et tous pour un. Malgré quelques aléas sportifs au début des années 2000, l’équipe maintenant basée à Châtenay-Malabry espère rapidement retrouver le sommet de la pyramide du football américain français.